Le podcast qui tend l’oreille et ouvre les cœurs

Plus jeune je me faisais voyageuse casanière grâce à une amie, la radio. Pour savoir là-bas si je n’y étais pas, pour vibrer au son de portraits sensibles, me balader au gré d’heures vagabondes … histoires, parcours, rêves et folies m’étaient contés à l’oreille et je remercie Kriss, Daniel Mermet, Kathleen Évin, Sylvain Augier et d’autres de m’avoir fait rêver, réfléchir, vibrer. Je me disais, un jour moi aussi je parlerai au micro.
Ce jour-là est arrivé, fut plein d’étincelles et puis s’est éteint comme un feu d’artifice éphémère.
Mais j’ai continué à rêver, rêver de créer des univers dans lesquels il serait possible de s’immerger, vivre une expérience, goûter un bain de jouvence, découvrir la vie des gens, se laisser bercer par une histoire. Je me rêvais scénographe de lieux éphémères, de mondes parallèles.
Et pourquoi pas une petite librairie salon de thé où chacune et chacun viendraient se recharger et partager. Il y aurait des plantes à profusion, des couleurs pastels, un parquet légèrement grinçant et une odeur d’encaustique à la cire d’abeille. Des tables basses rafistolées, des fauteuils confortables, des gâteaux et toutes sortes de thé. De la vaisselle anglaise, des lampions colorés, des portraits anciens, quelques estampes japonaises. Des tapis d’orient, pleins de livres évidemment et un feu de bois l’hiver. C’était un rêve magnifique et je le chérissais … Ici se fréquenteraient, des habitués, des gens de passage et des personnages de livre.
Je le chérissais, à un détail près, il ne collait pas avec l’une de mes valeurs clés, la liberté ! Comment rester en un seul lieu tandis que le monde m’attendait ?
Je me suis mise à le parcourir ce monde, pour le plaisir et pour offrir des résidences d’écriture dans mes lieux de prédilections : La divine Grèce, la sérénissime Venise, les bords de mer inspirants, côtes d’Armor ou côtes d’azur …
Mais je continuais à rêver à ce havre, mi jardin secret, mi terre d’aventure. Un endroit que l’on porte en soi, un endroit où tendre l’oreille et ouvrir les cœurs. Tendre l’oreille … pour écouter le monde. Le monde ? C’est le grand et le petit, le dehors et le dedans. Le monde, c’est nous !
Et je continuais à rêver de partager mes récoltes éclectiques :
– Écouter des contes d’ici ou d’ailleurs comme à la veillée
– Se glisser dans l’atelier d’un auteur pour comprendre son processus créatif
– Interroger mes héroïnes, ces femmes qui m’inspirent par leur parcours et leur sagesse
– Ou simplement entrer dans la carte postale du petit village où je vis.
j’avais de plus en plus envie d’être un NOUS, écouter la parole de ceux qui en sont privés, recueillir vos témoignages, vous les experts de ce que vous vivez …
j’avais envie de vous emmener écouter les bruissements du quotidien et les langues d’ailleurs, les arbres et les baleines, de sentir la caresse du vent sur la peau, de recevoir le chant de la mer et de la nuit … et de la vie. La vie la vie la vie, vie là vie là vie là, vla vla vlavlavla et on s’envole vers l’inconnu…
Et cette fréquence singulière
Comme un frisson dans l’air
Qui vous touche aussi
Qui nous relie – sans bruit
Aujourd’hui, je vous lance une invitation :
ÉCOUTONS LE MONDE
…à la rencontre du vivant
Le podcast qui tend l’oreille et ouvre les cœurs
Les podcasts
Je vous emmène écouter les bruissements du quotidien et les langues d’ailleurs, les arbres et les baleines, pour sentir la caresse du vent sur la peau, de recevoir le chant de la mer, de la nuit… et de la vie.
Remerciements
Je voudrais remercier les deux acolytes qui travaillent à mes côtés sur ECOUTONS LE MONDE vivant. Le podcast qui tend l’oreille et ouvre les cœurs :
Fred Mary sur le webdesign et les visuels. Je travaille depuis longtemps avec lui, c’est mon macGyver de l’écran, l’homme qui résout tous les mystères de la technique.
Bertrand Chaumeton sur la « post prod » et le « sound design ». Nous avions déjà travaillé sur les deux saisons du Podcast de l’ARSLA : La vie est belle. Essaie-là !
Un spécial merci également à LA CLÉ DES MOTS producteur de ce podcast.